4 ans après son élection à la tête du Comité Olympique et Sportif Tchadien, l’équipe actuelle a assis une politique de communication institutionnelle.

Le bureau dirigé par Me Abakar Djermah a d’une part été à la hauteur des ambitions de certaines fédérations nationales qui sont d’ailleurs ses acolytes( luttes, judo, karaté et taekwondo). L’équipe a pu amener 3 trois athlètes aux derniers jeux olympiques de Tokyo.

Malheureusement ces sportifs ont brillé avec un résultat très médiocre, même si le principe essentiel c’est de participer. En Athlétisme le Tchad a occupé la queue du peloton. Au judo, la Tchadienne Memneloum Demos est passée à côté de la plaque. Au tir à l’arc, Marlyse Hourtou a été équipée de matériels de compétitions dégradés ( manque viseur et des flèches appropriées). Ainsi, elle aussi vu ses rêves s’estompés. Sur les 3 athlètes ayant représentés le Tchad aux Jeux Olympiques de Tokyo, seul l’athlète Mahamat Bachir qui a participé sans un entraineur. Ce qui a poussé les acteurs du sport tchadien à se poser la question, pourquoi faire voyagé 2 médecins pour 3 athlètes?

Sur le plan de la formation, aucun entraineur d’une fédération sportive nationale n’a bénéficié d’un stage dans son domaine. Alors que la Solidarité Olympique subventionne le COST dans ce secteur. Et la question que les dirigeants sportifs se posent est de savoir où est passe ce fonds?

Durant les 4 années, l’équipe actuelle du Comité Olympique et Sportif Tchadien par le biais de sa commission communication a misé sur une communication institutionnelle pour vendre l’image de son président à chaque cérémonie sportive. Au lieu faire la visibilité de toutes les fédérations qui sont l’incitation de l’institution, l’équipe de la communication a passé le temps à faire la publicité de son président.

4 ans à la tête du COST permet de faire une rétrospective sur les activités réalisées par les dirigeants. Une équipe dirigeante divisée au motif de la mauvaise gouvernance du président notamment la gestion peu orthodoxe des ressources financières. C’est ce qui a poussé quelques membres du bureau à la démission entre autres, le trésorier général et son adjointe.

Le Directeur Technique du Comité Olympique et Sportif Tchadien, le plus chevronné en terme de management sportif  Madjingar a lui aussi jeté l’éponge pour manque collaboration du président.

Le bateau du COST a coulé car certains pensent que le Président s’est accaparé de la gestion financière de cette association en impliquant son assistance. Cette dernière gère le compte de l’institution comme son sac à main. Elle s’est érigée en trésorière du COST au détriment des autres membres.