La 4e édition du semi-marathon international masters a rendu sa copie ce dimanche 28 avril à Yaoundé au Cameroun. L’algérien Rafiq Araoui est le premier à franchir la ligne d’arrivée au chrono de 1h12’12’’ sur une distance de 10 km. Le vainqueur du marathon d’Alger a devancé deux camerounais, Souleymanou Oumarou en 1h17’23’’ et Felix Chikoa en 1h18’13’’.

Pour sa toute première participation au semi-marathon dénommée « Nkul-nnam », l’algérien s’adjuge la première marche du podium.   « Je suis très content de prendre la première place du semi-marathon international Nkul Nnam » se réjouit le vainqueur de ladite compétition. L’athlète s’est servi du marathon d’Alger pour se préparer à remporter ladite course au Cameroun. Selon Rafiq, les coureurs camerounais sont compétitifs.

7 pays étaient annoncés pour cette 4e édition. Seuls trois ont répondu présents en l’occurrence l’Algérie, le Kenya et le Djibouti. Le recordman du monde du marathon obtenu au Berlin en 2011, Patrick Makau était de la partie. « Je courais pour les fans, je ne me suis pas bien entraîné pour le marathon. L’organisation a été bonne, la distribution et le ravitaillement ont été bien faits » salue le Kenyan.

Plus de 350 athlètes répartis en trois courses à savoir le semi-marathon, la course sur route et la course populaire. La compétition s’est achevée sans un incident quelconque. Mais, « il y’a toujours des corrections à faire pour la prochaine fois. Nous essayerons de remédier à cela » souligne la promotrice Léonie Etong. « je suis très satisfaite. Vous avez vu ce matin le monde qui a repondu et al qualité d’autorité que nous avons eues » exprime-t-elle sa joie.

« Nous allons faire une critique objective »

« Je suis très heureux d’avoir assisté à cet événement parce que le pendant Masters de notre mouvement athlétique africain et mondial vit. Je voudrai adresser mes félicitations à Mme Léonie Etong qui est la président africaine et Vice-présidente mondiale et qui honore notre pays et l’africain » indique le président de la Confédération africaine d’athlétisme (CAA), Kalkaba Malboum.

Au patron de la mère des disciplines du continent de conclure, « évidemment, il  y a des efforts à faire au niveau de l’organisation. Un spectacle qui dure six heures finit par lasser les fans et les gens qui regardent le spectacle. Nous allons faire une critique objective pour que ce spectacle tienne dans le cadre normal d’un temps de deux ou trois heures au maximum. C’est ce que je peux recommander au comité d’organisation »

Ayouba Nsangou