Après deux défaites en autant de matchs, et voilà la RDC qui pointe à la dernière place de son groupe. Deux revers retentissants devant deux équipes sur le papier loin d’être des foudres de guerre (0-1 face au Gabon bis, 1-2 face au Soudan), matérialisant le début de campagne cauchemardesque des troupes à Hector Cuper. Sans surprise ce dernier en paiera les pots cassés.

Dans la foulée du retour des Léopards de leur expédition foireuse à Khartoum, l’Argentin a reçu un préavis de résiliation de contrat émanant du du ministère des sports. La raison de ce divorce inéluctable et imminent est claire: « manquement à vos devoirs d’entraineur, notamment la non-amélioration des performances de l’équipe nationale« , peut-on lire dans la lettre à lui servie ce 09 juin. Autant le dire c’est la crise dans le football congolais.

L’effet Cùper n’aura pas fait long feu

La non-qualification pour la dernière Coupe d’Afrique des Nations au Cameroun voisin, est perçu comme un camouflet pour les Congolais, qui ont vu le Gabon et la Gambie les doubler. Cette déception a été diluée quelques semaines plutard grâce à leur remonté de la pente héroïque en phase de groupe de qualification de la Coupe du Monde 2022. Sortis premier de leur groupe devant le Benin et Madagascar sous l’égide de Cùper, les Léopards ont accroché leur ticket pour les barrages. Emportés par ce nouvel élan qui coïncidait avec l’arrivée sur le banc de touche congolais de l’ancien sélectionneur de l’Egypte, les coéquipiers de Cédric Bakambu (qui va prendre la décision de zapper la sélection après ces évènements) furent pendant un segment de temps en ballotage favorable pour valider leur qualification pour le Mondial qatarien lorsqu’ils menaient les Marocains 1-0 à Kinshasa à l’occasion de la manche aller du barrage qui s’est finalement terminé sur un match nul (1-1). Avant de voir leurs illusions s’éroder au fil des buts que les partenaires d’Achraf Hakimi empilaient quatre jour après à Casablanca (4-0).

Une élimination choque dont les stigmates sont encore perceptibles dans cette équipe d’Afrique centrale qui ne s’en est encore visiblement pas remise. Les déroutes face à l’équipe B d’un Gabon amoindri par ses propres déboires, et les modestes Soudanais auront sans doute secoué le cocotier au pays de Constant Omari.

Hamiss Mba Amadou