A quatre mois des 23e Championnats d’Afrique d’Athlétisme (CAA) séniors prévus à Douala en juin 2024, le chef de projet du secrétariat permanent du comité de pilotage, Prince Jean Keller Kotte, rassure l’opinion internationale de l’état d’avancement des préparatifs.

54 pays africains sont à l’assaut de cet événement biennal de niveau mondial. A cet effet, le comité local se doit de mettre toutes les batteries en marche pour la réussite de ce rdv athlétique continental. « Sur le plan de la logistique, les sites d’hébergement et de restauration ont été identifiés et sont en cours de contractualisation, ainsi que les partenariats en charge des transports national et international ; concernant la sécurité et la santé, toutes les mesures ont d’ores et déjà été prises sur ces volets ; concernant l’événement, une cérémonie sera organisée avant la fin du mois de février dans la ville de Douala afin de dévoiler le logo, la mascotte et l’hymne, et aussi lancer la campagne de communication de l’événement » a expliqué le chef de projet au micro de la cellule de communication de la Fédération Camerounaise d’Athlétisme.

A lui de poursuivre, « concernant le volet sportif, les invitations ont été adressées à tous les pays africains (54), les accréditations par nombre pour tous les pays vont être lancées avant la fin du mois de février. Le partenariat en charge de la chronométrie (Sport Tronics) arrive au Cameroun dans quelques jours afin de former et de renforcer les capacités des officiels techniques. La piste du stade de la Réunification va être totalement rénovée et mise aux normes de la World Athletics (W.A), les équipements d’athlétisme remplacés, ainsi que la construction d’une piste d’échauffement. (…) La piste sera disponible en avril et accueillera deux compétitions internationales d’essai (Grand Prix International de Douala). »

Une mission de la Confédération Africaine d’Athlétisme (CAA) séjournera dans moins de trois semaines dans le but d’évaluer de façon générale les différents travaux liés à ce grand événement. D’après le chef de projet, l’Etat camerounais s’y met pour la réussite. 

Ayouba Nsangou