Après avoir suspendu la Fédération Zimbabwéenne de Football, le gouvernement pourrait avoir des sanctions de la CAF et la FIFA concernant leur sélection fanion qualifiée pour la 33e édition de la Coupe d’Afrique des Nations prévue en janvier 2022  au Cameroun.

La cause provient du fait que le personnel de l’instance faîtière locale (ZIFA) est accusé de « fraude et harcèlement sexuel sur des femmes arbitres ». Suite à cette plainte, le gouvernement a mis en application la décision de suspendre ladite fédération.  L’annonce a été faite à la presse le 16 novembre dernier par le président de la SRC – équivalence du Ministère des Sports – Gerald Mlotshwa.

Une réaction qui ne sera pas du goût de l’instance faîtière mondiale qui, ne tolère point l’intrusion des politiques et/ou de la politique, dans les affaires des fédérations nationales. La FIFA érige dans les statuts en effet la séparation du football et de l’Etat et interdit toute ingérence des autorités étatiques dans la gestion des associations sportives.

La Zambie pourrait prendre sa place

Qualifiés sur le terrain à la faveur de leur deuxième place acquise derrière l’Algérie dans la poule H des éliminatoires, les Warriors pourraient être remplacés de la Coupe d’Afrique si la décision du politique reste maintenue. Ainsi, la Zambie qui avait occupé la 3e place à l’issue des éliminatoires de ce même groupe semble être le potentiel candidat à rejoindre le Sénégal, la Guinée et le Malawi  dans la poule D de la CAN à Bafoussam.

Ayouba Nsangou