L’affaire 8338 pendante au Tribunal Arbitral de Sport (TAS) opposant 44 membres de l’Assemblée Générale (AG) de 2009 de la Fédération Camerounaise de Football à l’instance dirigeante pourrait tourner au vinaigre si l’Etat Camerounais s’éloignerait davantage.

Initialement prévu pour ce mois d’avril, le verdict sera rendu le 31 mai prochain selon l’article R59 du Code de l’arbitrage en matière de sport.  Du coup, les deux parties doivent s’entendre pour éviter le pire. Le gouvernement pour sa part peut réunir sur la même table ses deux parties pour un consensus. Mais jusqu’ici, rien n’est encore fait. L’actuel président de la Fecafoot serait-il abandonné dans cette affaire ? Pourtant l’enfant de New Bell à Douala s’est totalement investi pour éviter un autre glissement de la 33e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) disputé sur le sol camerounais.

Il suffirait pour le gouvernement d’appliquer le gentlemen agreement. Autrement dit invité sur la table, Abdouramane Baba Hamadou, Apie Domingo, le Sénateur Albert Mbida et Samuel Eto’o pour initier la paix des braves qui, est un arrangement pour sauvegarder la paix sans toutefois avoir de gagnant ni de perdant.

L’on se souvient que l’ancien joueur du Barcelone a tenté de réunir ses dissidents de l’AG 2009 mais son idée a été mal interprétée. En dehors de la conciliation, le TAS sera obligé de statuer sur l’annulation de l’élection ayant conduit Samuel Eto’o aux commandes du football local. Cette décision rejoindra ainsi la sentence du 18 juillet 2021 de la Chambre de Conciliation et d’Arbitrage (CCA) du Comité National Olympique et Sportif du Cameroun (CNOSC) annulant les résolutions de l’AG de 2021, qui a adopté les textes ayant encadré le processus électoral.

Ayouba Nsangou