C’est l’un des sujets phares de la conférence de presse donné, ce 12 janvier à Yaoundé, par le président de la Fédération Camerounaise de Bodybuilding and Fitness et par ailleurs président de la Confédération Africaine de Bodybuilding et 1er vice-président mondial, Achille Balemagna.

Ayant déjà obtenu le quitus du gouvernement camerounais, « je dois me déplacer à mi-février pour le Nigéria, la Suisse, les Etats-Unis et le Mexique dans le but de négocier l’acception de mes paires au niveau africain et mondial pour pouvoir être à suffisance d’organiser le championnat du monde de Bodybuilding qui pourra éventuellement se tenir au Cameroun entre le mois de juin et de novembre prochain. Elle se fera par les visites de sites, les accréditations et ensuite la validation du Cameroun à organiser le championnat du monde en 2024. » explique le patron du bodybuilding camerounais.

Prêt sur le plan infrastructurel, le Cameroun est aussi prêt sur le plan sportif à remporter cette édition qu’elle compte abriter. Depuis 2017, le pays n’arrête pas de glaner les titres continentaux et mondiaux. « Des athlètes sont prêts. Nous avons aussi des professionnels et des binationaux que je compte rencontrer bientôt pour les emmener à compétir pour le Cameroun. » indique-t-il.

Récemment réélu à la tête de l’instance faitière locale du bodybuilding and fitness pour une période de deux ans (2022-2024), son plan d’action tourne sur cinq points majeurs : la promotion ou la vulgarisation, l’éducation dans les établissements primaires, secondaires et universitaires, la compétitivité de nos athlètes, la détection des talents et la mise sur pied des infrastructures.

De mémoire, ladite fédération est passée de 7 à 2883 athlètes licenciés et 1300 sont en attente de licences.

Ayouba Nsangou