Le Président de la transition, Mahamat Idriss Deby Itno a déclaré l’année 2022, année du sport. Après pratiquement six (6) mois, cette déclaration peine à se concrétiser. Plusieurs fédérations nationales sportives rencontrent des difficultés dans le financement des compétitions nationales et internationales.

Cette annonce faite par le Président de la Transition Mahamat Idriss Deby Itno de faire de l’année 2022, une année du sport a été accueillie par les responsables des fédérations, les athlètes et les amoureux du sport comme une manne tombée du ciel. Certains ont anticipé pour s’inscrire dans les compétitions zonales ou continentales.

Mais dans la pratique aucune concrétisation. Plusieurs fédérations nationales sportives peinent à organiser des championnats nationaux et participer aux compétitions zonales, continentales ou mondiales.

Le Ministère en charge du sport via son bras séculier l’ONAJES (Office National d’Appui à la Jeunesse et au Sport) qui reçoit les budgets des fédérations sportives se trouve dans une difficulté sans précédent. Son compte bancaire est au rouge entrant ainsi une entrave à la participation des athlètes aux différentes compétitions.

La tenue du Conseil d’administration de l’ONAJES freine les fédérations

Selon nos sources au sein du ministère des Finances et du budget, sans un conseil d’administration, l’ONAJES (Office National d’Appui à la Jeunesse et au Sport) n’a aucune ligne budgétaire. Mais la question que les Présidents des Fédérations pourquoi l’institution ne tient pas son conseil d’administration ? Sachant que c’est elle qui finance les compétitions.

Ce blocus dans l’organisation du conseil d’administration victimise certaines fédérations qui doivent cumuler des points pour leurs qualifications aux Jeux Olympiques de Paris 2022. Certaines Fédérations comme le Judo, le Tir à l’arc, l’Athlétisme, le Karaté et Taekwondo qui ont fait rêver des tchadiens dans les compétitions sont bloquées pour manque de financement. Leurs dossiers remplis de poussière dans les tiroirs des responsables de l’ONAJES (Office National d’Appui à la Jeunesse et au Sport) pour manque de ressources financières.

Les athlètes n’ont d’yeux pour pleurer car leurs carrières en dépendent et les responsables des fédérations sont réduits au silence par ce manque de volonté des autorités.

Le Président de la Transition doit impérativement faire sienne cette question de l’ONAJES pour sauver les 5 ou 6 mois qui restent pour que sa déclaration soit inscrite dans les annales de l’histoire des fédérations nationales vu la léthargie dans laquelle sombre l’ONAJES.

Ebenezer Jean-Luc