A l’issue de la première journée de la poule D disputée hier 4 novembre à Yaoundé, le Cameroun arrache sa victoire face à la Côte d’Ivoire (8-0) et gagne en confiance pour le second match contre le Burkina Faso. L’objectif final est de décrocher l’unique ticket mis en jeu pour la Coupe d’Afrique des Nations de Rugby à XV féminin 2023.

Après une première mi-temps quasiment dominée par les deux formations et deux pénalités manquées de part et d’autre, c’est au retour des vestiaires que le pays hôte a su tirer son épingle du jeu. (52e) grâce à un pressing, les coéquipières de Mimosette Mouto réussissent à aplatir la balle (5 points) mais échouent à la transformation de l’essai. (70e) après une faute commise, l’arbitre siffle une pénalité et le buteur Priso fait passer la balle entre les poteaux.

La célébration des XV camerounaises après leur première victoire face à la Côte d’Ivoire.

Le sélectionneur camerounais Alfred Bisso a corrigé les erreurs cumulées lors de la première manche. « En première mi-temps ça n’a pas été ça parce qu’il y a certaines filles n’ont pas cru. » explique le demi d’ouverture, Rosine Assiga entrée en deuxième mi-temps,  avant de poursuivre, « nous avons été très déterminées et consacrées sur l’objectif. Nous avons respecté les consignes du coach ». La séconde sortie des XV Camerounaises est prévue le 12 novembre contre le Burkina Faso. 

C’est un score à prendre à bras le corps

Malgré la défaite essuyée face au Cameroun, le coach des XV Ivoiriennes se réjouit de leur performance. « Le pronostic était que le Cameroun lamine mes filles mais vous avez vu tout ici 8-0, vraiment c’est un score à prendre à bras le corps. » indique Andréa Kouassi. L’entraîneur ivoirien compte apporter des ajustements lors de la seconde journée face au Burkina Faso. « On va redescendre sur terre et on va travailler quelques réglages ».

« On garde la tête haute, on a encore un autre combat. Je pense qu’il faut qu’on apprenne à s’écouter parce qu’il y a des moments où on a des ouvertures mais on ne s’écoute pas donc on ne fait pas de bon choix. Donc il va falloir travailler pour qu’on s’écoute davantage. » renchérie la capitaine Andréa Daribou Kouassi. 

Ayouba Nsangou