Aperçu à Garoua aux côtés du candidat à la course de la présidence de la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot), le capitaine emblématique des lions indomptables du Cameroun croit que son jeune frère Samuel Eto’o est la seule personne capable de gérer l’instance faîtière du ballon rond camerounais au lendemain du verdict de l’élection fédérale prévue le 11 décembre prochain.

Hier 2 décembre la capitale du Nord a reçu la visite de l’ancien joueur de l’Inter de Milan venu rencontrer les délégués de cette partie du pays avec pour objectif de leur expliquer sa profession de foi. Dans la délégation conduite par l’ancien pichichi de la Liga Espagnole, se trouvait son frère aîné, coéquipier et ancien capitaine de l’équipe fanion, Rigobert Song Bahanag. Sans toutefois oublier, les présences du directeur de campagne, Jean Bruno Tagne, du porte-parole Ernest Obama et son épouse, Georgette Eto’o.

« La candidature de mon jeune petit frère Samuel Eto’o d’être président de la Fédération Camerounaise de Football, il mérite qu’on lui donne cette opportunité et que nous soyons là pour l’accompagner. Ça fait partir de ce que nous avons vécus, sur le terrain de football, nous étions toujours une équipe. On n’avait jamais laissé quelqu’un dans un club ou dans une équipe nationale être en difficulté, si on ne peut pas le soutenir parce que le but pour nous était d’atteindre l’objectif. Je pense la personne en dehors de tous, je pense qu’aujourd’hui s’il a besoin de ma personne modeste, je serai toujours présent comme je l’ai fait par le passé et je reste toujours le capitaine de l’équipe nationale pendant dix ans. Et, si aujourd’hui on a besoin du capitaine pour le soutien comme je l’ai toujours fait, je pense que c’est une opportunité. » a laissé entendre Rigobert, tout en rassurant que : « Samuel a cette capacité parce qu’il a vécu dans le football. Il a appris et a gagné en expérience et il a tout appris et aujourd’hui il se sent redevable de pouvoir transmettre son vécu, son soutien à la génération inférieure qui arrive (…) »

Ayouba Nsangou