Après avoir été confirmé officiellement à l’issue d’une session du comité exécutif de la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot) tenue hier 28 août au siège de ladite instance à Yaoundé, le nouveau secrétaire général par intérim a déjà une idée sur l’immense tâche qui l’attend.  Il remplace à ce poste, Benjamin Didier Banlock.

L’actuel chef cellule de la communication à la Fecafoot se réjouit non seulement de cette marque de confiance placée en son endroit mais aussi des tâches à effectuer au quotidien.  « Bien c’était un honneur pour moi. Je suis particulièrement ému parce que c’est une position à laquelle je ne m’attendais pas. Le dénouement des événements ont amené la hiérarchie à me muter au courant de la dernière assemblée générale que j’étais invité à assurer l’intérim du secrétaire général de la Fecafoot et dont que cette position se conforte. C’est une grosse responsabilité, j’imagine bien parce que le football camerounais vous savez dans quelle situation il est, les engagements que nous avons, les compétitions que nous avons. Il y’a un processus électoral qui est déjà enclenché donc tout cela grossit la responsable qui est celle du secrétariat de la Fecafoot. »

Journaliste de formation, Parfait Siki promet de faciliter un rapprochement entre l’institution et la presse. « Oui bien sûr ! Vous savez le président (Seidou Mbombo Njoya…Ndlr) a dit qu’il y’a des états généraux qui sont prévus parce qu’en un moment on doit s’arrêter au moins pour le football professionnel et se poser les bonnes questions. Pourquoi depuis l’instauration de ce professionnalisme, on n’a pas pu faire accéder les clubs à un professionnalisme authentique, à un professionnalisme réel ? Il faut se poser les bonnes questions pour trouver les bonnes réponses. Et, parmi ceux qui sont chargés et invités à apporter leurs contributions, il y’a la presse. Je dois d’ailleurs également souligner qu’il est de plus en plus envisagé et cela dépendra de la presse, que les journalistes soient associés dans le cadre des corps de métier dans les instances dirigeantes du football, vous le savez, peut-être d’abord en qualité d’observateurs peut-être demain droit de vote. Il y’a une réflexion voire même des démarches qui sont entreprises dans ce sens et il dépend des journalistes dans leur organisation, dans leur unité, dans leur sérieux de prendre cette pêche qui est tendue ».

Ayouba Nsangou