A l’issue du séminaire de formation des personnels en situation de handicap du Port Autonome de Douala (PAD), le Chef de mission par ailleurs Chef service social de ladite institution, Mme Assogo a émis le vœu de créer un club parasport à l’effet d’appliquer les leçons apprises.

Du 9 au 13 mai dernier, une quinzaine d’employés à mobilité réduite en service au Port Autonome de Douala ont pris part à un séminaire organisé par la Fédération Camerounaise des Sports pour Déficients Intellectuels (Fecasdi).

L’instance faîtière locale a animé ladite formation en alliant la théorie à la pratique. Après la connaissance des disciplines telles que l’athlétisme, le powerlifting, volleyball assis et basketball sur fauteuil roulant, ils sont allés sur le terrain pour l’application.

L’entreprise en question est aujourd’hui pionnière à bénéficier de cette formation. Le président de la Fecasdi, Jean-Marie Aléokol très émus a osé donner le nom du futur club qui, est « Handipromosport PAD ». Tous les participants ont obtenu leur parchemin de fin de formation.

Les bénéficiaires

« Au sortir d’ici, nous rentrons étant bien outillés. Comme nous avons été choisis comme entreprise pionnière, je crois que d’autres entreprises suivront le pas du PAD. Afin de permettre à ce que toute personne en situation de handicap dans l’entreprise puisse également pratiquer du sport, ne pas se sentir léser parce qu’il y’a des médailles (…) » s’est réjoui le président de l’Association des sports à mobilité réduite au PAD, Assiga Tsama.

Au président de la Fecasdi, Jean-Marie Aléokol de conclure, « Nous avons fait un essai avec le PAD qui, est une grande réussite. Nous pensons maintenant étendre cela au niveau des autres entreprises. Quand vous regardez le mouvement sportif au Cameroun, vous allez constater que les entreprises ne sont pas tellement impliqués, pire encore lorsqu’il s’agit les personnes en situation de handicap. Donc c’est une autre de manière de les intéresser et de les attirer à la chose sportive en général et l’activité physique adaptée d’une manière particulière. »

Ayouba Nsangou