Dans un entretien exclusif accordé à votre site sportif panafricain, après avoir évoqué l’effectif que constituera sa sélection en Côte d’Ivoire, le président de la Fédération Canadienne de Maracana, Mamadou Cissé a tenu à préciser son ambition au cours dudit tournoi planétaire.
afriksportsmagazine. Après votre participation au Cameroun à la CAN Maracana, qu’avez-vous noté comme défaillance au sein de votre sélection ?
Mamadou Cissé. La défaillance au sein de notre sélection au Cameroun est la fatigue. Parce que nous allions pour un tournoi sur trois jours. Et, quand vous pensez que du Canada au Cameroun, c’est des longues heures de voyage, il y a un groupe qui arrive le jour même, et d’autre qui arrive juste le matin. Donc ce n’est pas une très bonne préparation et on pense que pour plusieurs tournois où on se déplace en Afrique, c’est surtout le voyage qui pèse sur nous.
afriksportsmagazine. Aujourd’hui vous vous préparez pour une coupe du monde de Maracana en Côte d’Ivoire, quelle est votre ambition ?
Mamadou Cissé. Nous nous préparons très bien pour le premier mondial de Maracana en Côte d’Ivoire. Et nous n’avons d’autres ambitions que d’aller très loin. Quand on parle de très loin, nous visons le trophée. C’est vrai que les précédentes échéances des fois ça a été bien et de fois ça a été mal. Nous sommes déjà arrivés à deux reprises au carré d’as. Donc cette année, c’est le premier mondial, nous nous sentons mieux concernés par le mondial que par les maraCAN. Alors tout ce qu’on a demandé à notre encadrement technique t à nos athlètes s’est d’aller chercher la coupe en Côte d’ivoire.
afriksportsmagazine. Quelles sont les modifications apportées dans votre sélection ?
Mamadou Cissé. Nous avons apporté beaucoup de modifications dans notre sélection. Tout d’abord par le mode de sélection et avec ces modifications et la coupe du monde qui profile à l’horizon. Nous avons beaucoup d’engouement pour le premier regroupement, on était une quarantaine. Le deuxième regroupement, une trentaine des joueurs intéressés, les absents n’étaient pas démotivés mais ils n’étaient pas disponibles. Donc nous avons un bassin frôlant les 50 athlètes désireux de participer au mondial en Côte d’Ivoire. Alors le CA se bat pour aller chercher les moyens pour que les athlètes ne se concentrent qu’à la préparation. Donc ces modifications apportées font qu’il y a moins d’inquiétude et en plus de ça les athlètes pensent qu’ils seront mieux traités que les fois précédentes. Nous avons foi que ces modifications vont nous aider à aller très loin cette année.
afriksportsmagazine. Au cours d’une interview accordée à votre site sportif panafricain, vous avez évoqué le niveau de vulgarisation du Maracana au Canada. Deux ans après, êtes-vous satisfait de la sensibilisation ? Sinon qu’est-ce qui faut faire ?
Mamadou Cissé. La vulgarisation et la promotion du Maracaña au Canada s’est beaucoup améliorée depuis deux ans avec le vice-président André Séoulou. Nous avons atteint plusieurs contrées. Les dernières à date sont une visite à deux nouveaux clubs du côté de Longueur et de Trois rivières. Et, la prochaine concerne la ville de Drummondville. Le vice-président est quand même en contact avec pas mal de réseaux, des communautés différentes de la communauté ivoirienne. Là, il travaille actuellement sur une cartographie de notre représentativité à travers le Québec. Nous avons nommé les responsables de régions. Sur 12 régions en ce moment, nous avons pu atteindre 9 régions. Alors on continue et une fois qu’on aura atteint les 12 régions du Québec, on ira en dehors du Québec pour aller toucher d’autres provinces. Mais je puis vous dire que ça se passe super bien.
afriksportsmagazine. Avez-vous séduit les Canadiens à s’intéresser à cette discipline ? Car votre sélection était composée en majorité des africains.
Mamadou Cissé. Nous avons séduit les canadiens mordus du foot à la base et nous aspirons que pour la première fois il y a au moins un canadien de souche naît de parent canadien. Un ou deux pourraient faire partie de la délégation qui viendra en Côte d’Ivoire. On a un bon exploit. On a un qui est bon, on compte sur le coach pour pouvoir les emmener en Côte d’Ivoire.
Ayouba Nsangou