Tel est le satisfecit du président de la Confédération Internationale de Maracana, l’ivoirien Blue Charlemagne, le 22 septembre à Yaoundé lors du point de presse. Après trois années sans compétition à cause de la Covid-19, la Coupe d’Afrique des Nations de ladite discipline refait surface avec une participation très réduite contrairement à la 8e édition à Conakry.  

Après la Guinée Conakry en 2019 c’est au tour du Cameroun d’organiser la 9e édition de la CAN Maracana du 23 au 24 septembre au Palais de Sport de Yaoundé. La compétition se déroule en deux sous poules, dont poule A constituée du Pays hôte, le Burkina Faso, le Gabon et le Canada et dans le groupe B, le Champion en titre la Côte d’Ivoire, la Guinée Conakry et le Benin. Après la phase de poule, place aux demi-finales, match de classement puis la finale. 

La France ne sera pas de la partie, même son de cloche pour la Chine, qui a aligné un effectif hors normes de la catégorie senior. Sept nations participeront à cette énième édition contrairement à la précédente édition en Guinée Conakry, qui avait accueilli douze pays. Ainsi, « pour réunir ce quota en termes de qualité, c’est un espoir pour le Cameroun. Ce n’est pas une CAN à moitié, c’est une CAN pleine. » se réjouit le président de la Confédération Internationale. 

Les maracaniens camerounais feront une surprise

L’Association camerounaise de Maracana a rendu public la liste de 12 joueurs capable de porter haut les couleurs du Cameroun. A deux ans d’existence sur le sol camerounais, le président du comité local par ailleurs président  de ladite association Herbert Kamgang Doumbissi reste dubitatif par rapport à la première participation des lions indomptables à ce tournoi.

« ça fait deux ans qu’on essaye d’implémenter le Maracana au Cameroun. (on a fait un stage externe et un stage interne. Durant le stage interne, on a retenu 12 maracaniens, qui vont défendre les couleurs du Cameroun internes, je vous laisse découvrir ce que le Cameroun fera, c’est une surprise » explique Herbert Kamgang Doumbissi. Qui remplacera la Côte d’Ivoire ? Just wait and see. 

Ayouba Nsangou