Mécontente du traitement reçu lorsqu’elle combattait pour les couleurs de la RD Congo, la médaillée d’Or aux Championnats d’Afrique de Judo 2021 et 2022, Marie Branser a décidé de défendre les couleurs de la Guinée, le pays d’origine de sa mère.

Avant d’arrivée là, la Judokate (qui jadis compétissait sous la bannière de l’Allemagne) avait attiré l’attention des autorités congolaises et de l’opinion sur l’amateurisme autour de l’encadrement des athlètes du pays. Elle avait notamment poussé un  coup de gueule dans une interview accordée à RFI en juillet 2021 après son élimination aux JO de Tokyo, dans laquelle elle critiquait la gestion des dirigeants de la fédération Nationale Congolaise de Judo et ceux du Comité National Olympique. Dans un article mis en ligne ce vendredi, le site internet congolais LéopardSportAfrique affirme que la combattante de 29 ans a été « victime d’escroquerie, racisme et de négligence de la part de la FENACOJU« . Selon nos sources, Marie Branser est actuellement dans la capitale guinéenne Conakry où elle s’est lancée dans des démarches administratives pour l’obtention de son passeport Guinéen.

En judo, le changement de nationalité sportive pour un athlète de ce niveau est autorisé et encadré par les textes la Fédération Internationale de Judo (conformément à la Charte Olympique).

Hamiss Mba Amadou