Fair-play Marie Branser  a reconnu que son adversaire d’hier « était la meilleure » lors du combat l’opposant à la Russe Alexandra Babintseva à l’épreuve des -78 kg en 16è de finale du tournoi de Judo des JO Tokyo 2020. Toutefois, la Congolaise d’origine allemande a estimé que sa participation a à ces JO a été plombée par sa préparation inconséquente proportionnellement à un tel événement. Au micro de Radio France International, « triste et déçu », elle a pointé du doigt le manque d’implication des autorités de son pays d’adoption. Dans le viseur de la judokate de 29 ans : la Fédération de Judo et le Comité national olympique, qu’elle accuse de l’avoir mis les bâtons dans les roues.

« Il faut changer les habitudes »,  exhorte Branser. « Si les gens les gens qui dirigent veulent des résultats, il faut qu’on travaille ensemble (…) Est-ce normal qu’une double championne d’Afrique paie les frais liés à toutes ses compétitions ? Est-ce normal que le président de la fédération ait bloqué ma participation aux championnats d’Afrique ? Il y’a des gens qui ont commis de mauvaises actions. Je n’ai pas touché un euro et j’ai tout donné mon argent. A la fin 2020, ces dépenses représentaient 13 000 à 14 000 euros. Depuis, il y’a eu d’autres compétitions et on peut être à 16, 17 ou 18 000 euros. Alors que je touche 450 euros par mois… », a déploré la native de Leipzig en Allemagne.

Hamiss Mba Amadou