Mêlé à la tristement célèbre affaire du « Capellogate », entendu le vaste scandale de pédophilie qui minait le football local, le président de la Fédération Gabonaise de Football n’a pas eu le temps d’entamer les premières semaines de son troisième mandat qu’il a été incarcéré au sein de la prison centrale de Libreville le 27 avril dernier. Pierre Alain Mounguengui avait été mis en cause pour des faits de complicité, mais il n’était au courant de rien, insistait-il. Alors, libéré hier jeudi dans l’après-midi, le dirigeant sportif gabonais aura séjourné durant six mois dans cette maison d’arrêt. « Le président de la Fédération gabonaise de Football, Pierre Alain Mounguengui vient de voir sa demande de liberté provisoire accordée par la justice gabonaise », a titré le quotidien gabonais à capitaux publics, l’Union dans sa parution d’hier jeudi.

Ancien arbitre international, Mounguengui préside aux destinées du football gabonais depuis mars 2014, date à laquelle il a entamé son premier mandat à la FEGAFOOT. Auparavant il occupait le meme poste à la Ligue Nationale de Football du Gabon (LINAF).

Hamiss Mba Amadou