La réunion entre les deux candidats « VIP » à la présidence de la Fédération Camerounaise de Football et les deux secrétaires généraux de la CAF et de la FIFA tenue hier 14 novembre à Kinshasa n’a pas abouti à une solution profitable au 4e vice-président de l’instance faîtière africaine, Seidou Mbombo Njoya.

Le palais présidentiel des Congolais aurait servi de cadre à cette concertation très attendue. Veron Mosengo-Omba et Mathias Gratsform étaient au four et au moulin de cette réunion secrète tenue hors des frontières du Cameroun. En toile de fonds de ce conclave, convaincre l’ex-capitaine des lions indomptables a retirer sa candidature au profit de l’actuel président par intérim.

L’ancien pichichi de la liga espagnole a botté en touche toutes les propositions faites par les émissaires des instances faîtières africaine et mondiale. Pour le goléador véritablement soutien de la candidature du prince du sultanat Bamum aux élections fédérales en 2018, il n’est plus question de laisser son ancien compagnon  continuer à gérer le football camerounais. Car, il lui reproche de n’avoir pas mis en place certaines clauses pour la bonne marche du football.

Une situation qui n’est pas du goût des envoyés de Gianni Infantino et Patrice Motsepe. Ce faisant, Samuel Eto’o promet de poursuivre son chemin. N’ayant pas coopéré au deal des sommets du ballon rond continental ou mondial, la Fecafoot risque être sous normalisation pour la 3e fois d’affilées.

Entretemps, Samuel Eto’o déposera sa candidature le 17 novembre prochain selon un communiqué publié par son directeur de campagne Jean Bruno Tagne. Ce 15 novembre, l’ancien de l’Inter de Milan vient de bénéficier d’un soutien incommensurable celui de l’Union Camerounaise des Clubs Amateurs de Football piloté par le président John Balock. Tout est prêt pour  triompher le 11 décembre prochain.

Ayouba Nsangou