Telle est la déclaration pleine de regret du sélectionneur des Léopards  après sa défaite d’un but à zéro essuyée face aux Eléphants de la Côte d’Ivoire au terme de la deuxième demi-finale de la 34e édition de la CAN, disputée hier 7 février à Ebimpé.  

« Ça s’est joué à pas grand-chose. On est déçu ce soir parce que je pense qu’on avait la capacité d’aller franchir une étape supplémentaire. A un moment donné il y a un rapport de force qui s’installe. Au départ on l’avait, on ne l’a pas bonifié. Ils l’ont eu à un moment donné en deuxième mi-temps, ce qui n’était pas forcément gênant qu’ils soient sur un temps fort et nous un temps faible, parce que nous avions des éléments pour les contrer.»  a fait savoir en conférence de presse, le technicien français.

Après un retournée acrobatique sans trouver le cadre (35e) en première mi-temps, Sébastien Haller revient au deuxième acte tout juste après la frappe de Franck Kessié mise hors d’état de nuire par le portier Mpasi. Oublié dans la zone de vérité, l’avant-centre de Borussia Dortmund fait une reprise de volée du pied droit suite un centre de Max-Alain Gradel. Ce geste lobe Mpasi et libère les ivoiriens à la 65e minute.

Cet unique but est venu sceller le sort des Congolais qui avaient défait sur son passage en quart de finale le Sily National de la Guinée Conakry (3-1). Les coéquipiers de Bakambu pourront se contenter de la petite finale face à l’Afrique du Sud, samedi 10 février. Quant à la Côte d’Ivoire qui a repris un souffle nouveau grâce à Emerse Faé, retrouve les Super Eagles du Nigéria en finale, le dimanche 11 février.

Ayouba Nsangou