Sur les ondes de la Radio Tiemeni Siantou (RTS) émettant à Yaoundé ce 23 avril 2024, Christian Tchapmi le directeur de la communication de la Fédération camerounaise de volleyball (Fecavolley) a apporté un éclaircissement au non-paiement des primes dont évoque l’un des cadres de la sélection nationale, Stève Boyomo depuis le dernier championnat d’Afrique des nations (CAN) seniors messieurs déroulé du 30 août au 9 septembre 2023 au Caire en Egypte.

Neuf mois après le tournoi continental sans aucun feu vert de paiement, Stève Boyomo a utilisé ses comptes Instagram et Facebook pour signaler son ras-le-bol. Dans sa publication, le lion indomptable de volleyball pose la question « où sont passés nos primes » du CAN Egypte 2023. Très vite, cette information a défrayé la chronique.

« Jusqu’à ce jour, les démarches ont été entreprises par la fédération camerounaise de volleyball. Tous les documents officiels en rapport au préfinancement de cette compétition ont déjà été acheminés à la tutelle et aux hautes instances de la République et on attend simplement que l’arbitrage soit fait » rassure, Christian Tchapmi à la radio locale privée.

Les détracteurs de l’équipe conduite par le président Bello Bourdanne ont très vite manipulé l’information en leur guise. Pourtant, « les joueurs ont reçu une partie de leur prime et non la totalité. Cela a été fait directement lors de leur retour de cette compétition. » précise le patron de la communication.

Entretemps, les poulains d’Abbas Malloum réclament leur prime olympique et de participation. Toujours est-il que « le paiement de prime est du ressort exclusif du ministère des ports et de l’éducation physique à travers la direction des normes et du suivi des organisations. » clarifie-t-il.

La participation du Cameroun à cette compétition africaine a été préfinancée par la Fecavolley. Car, « le gouvernement et le ministère des sports en particulier a soulevé les questions de tension de trésorerie bien avant ces compétitions. » rappelle-t-il.  De mémoire, le Cameroun s’est adjugé la quatrième place.

Ayouba Nsangou