Dans une interview accordée à la chaîne nationale du Cameroun le 23 avril dernier à Douala, le président de la Fédération Camerounaise de Volleyball (Fecavolley) se réjouit des compétitions organisées sur l’échiquier national à moins de quatre mois de son élection à la tête de ladite instance faîtière locale.
Après le tournoi de la réconciliation s’en est suivi le championnat national disputé dans trois villes Yaoundé, Ngaoundéré et Douala. Les berges du Wouri ont accueilli le troisième et dernier regroupement le week-end dernier (22-23 avril). Avant de passer à la phase de play-offs prévue à Yaoundé, les équipes (10 clubs dames et 12 clubs messieurs seniors) engagées durant ledit tournoi sont déjà à plus de trente cent matchs livrés. C’est un exploit inédit en si peu de temps.
« Aucune région ne se sentira lésée qu’en terme d’organisation sportive qu’en terme de détection de jeunes talents à travers nos écoles de formation. » tel est l’objectif visé par l’actuel patron du volleyball camerounais en deux ans de mandutre (2022-2024).
Une stratégie utilisée depuis 2013
« Nous travaillons dans tous les départements, toutes les régions et sur toutes les catégories d’âge. Donc c’est dire que nous sommes résolument engagés vers la performance et surtout vers un volleyball de proximité. Le Cameroun ne s’arrête pas qu’à Yaoundé et Douala. Nous avons eu une saison courte du fait des élections mais dense et très intense. »
« Ce n’est pas une invention avant 2013 ça avait été déjà fait. C’est ce qui a donné à notre volleyball ses lettres de noblesse. C’est cette prospection dans tout le pays qui nous a permis d’avoir les talents d’hier et nous ne faisons qu’apprendre les bonnes habitudes (…) » conclut Bello Bourdanne.
Ayouba Nsangou