Selon certaines sources bien introduites, à la suite du penalty accordé à Apejes de Mfou l’entraîneur du Tout Puissant de l’Ouest à la fin du match est allé agresser verbalement les arbitres, avant de brutaliser la porte du bureau qui cause l’égratignure sur le bras du quatrième arbitre.

C’est devenu monnaie courante tant dans le championnat professionnel des messieurs que dans la ligue de football féminin. Les hommes et femmes en noir sont énormément critiqués dans leurs différentes prestations. Joueurs, joueuses, entraîneurs et présidents de clubs se plaignent à chaque rencontre à tort ou à raison.

Lors de la 16e journée de la MTN Elite One de la poule A disputée hier 27 mai, le technicien de Racing Club de Bafoussam s’est farouchement opposé contre ce penalty transformé en but par l’attaquant Massi Engolo avant de condamner la prestation approximative de l’arbitre. « Avant qu’on ne donne le penalty à Apejes, c’est nous qui avions eu en premier. Tout le stade a crié mais il a demandé de jouer. Après mon joueur monte, le ballon touche la tête avant de toucher la main, pourtant on dit quand ça touche une autre partie du corps avant de toucher la main, il n’y a pas de penalty mais il a sifflé le penalty. Celui qui décide, c’est eux les dieux (…)» s’est-il exprimé sous un nerf très remonté.

La cerise sur le gâteau est qu’il n’a pas pu supporter cette pilule dans son vestiaire. Il a pris d’assaut le couloir qui mène vers le dortoir des arbitres avant de brutaliser la porte qui cause les égratignures sur le bras du quatrième arbitre.

« Un rapport a été produit pour son cas. » a lancé un arbitre qui a préféré garder l’anonymat. Plus loin, notre informateur affirme, « il est habitué à ce comportement depuis la ligue 2 ». Cet homme est certes d’accord du penalty mais reconnaît quelques fautes techniques de son collègue au cours dudit match.

Face à cette situation qui peut nuire au spectacle que procure le football, la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot) doit à son tour arrêter la saignée pour éviter le pire.

Ayouba Nsangou