Ce 31 octobre 2025, une lettre publiée par le site sportif Kamerfoot suscite de nombreuses réactions sur différents foras, évoquant une crise au sein des Lions Indomptables liée au non-versement des primes suite à la rencontre contre les Palancas Negras d’Angola, comptant pour la 10e journée des éliminatoires du Mondial 2026. Toutefois, selon une source, cette information est infondée.
Alors que le Cameroun se prépare pour la demi-finale des barrages du Mondial zone Afrique opposant les Lions Indomptables aux Léopards de la RDC au Maroc, l’équipe nationale serait confrontée à un problème de primes impayées. « En effet selon des sources proches du dossier, le ministre Narcisse Mouelle Kombi et Jean Armel Oum de Djon, agent comptable du Ministère des Finances (Minfi) affecté à la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) en qualité de régisseur des matchs des Lions Indomptables, seraient abstenus de verser les primes dues à l’équipe nationale après la rencontre contre l’Angola comptant pour la 10e journée des éliminatoires du Mondial 2026 », peut-on lire dans le document publié par Kamerfoot.
Selon les informations recueillies par le site sportif panafricain, l’agent comptable du Minfi mis à la disposition de la Fecafoot à l’issue du match nul et vierge entre l’Angola et le Cameroun, disputé le 13 octobre à Luanda en Angola, n’a pas encore perçu les fonds attendus de sa hiérarchie. « Depuis ce match, il n’a pas reçu cette prime ; lorsqu’il la recevra, il procédera au paiement des Lions », déclare une source sous couvert d’anonymat. Contrairement au match contre l’Île Maurice, où les coéquipiers d’Aboubakar Vincent s’étaient imposés sur le score de (3-1) au stade d’Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, une prime de 172 000 000 Fcfa avait alors été débloquée. L’information de Kamerfoot a certes une autre visée. « Il s’agit d’une tentative visant à déstabiliser la sérénité au sein de la sélection nationale », souligne notre informateur. Selon lui, « il est hors de question d’en profiter pour porter atteinte à l’honorabilité de Jean Armel Oum de Djon ».
Ayouba Nsangou