Le 19 août dernier, le candidat à la course de la présidence à la Fédération Camerounaise de Football a saisi la commission électorale de ladite instance à travers une « requête aux fins de retrait des clubs fictifs et inéligibles ». A la suite de cette plainte, la Fecafoot a déclaré le recours « non justifié », tandis que la Chambre de Conciliation et d’Arbitrage (CCA) du Comité National Olympique et Sportif du Cameroun (CNOSC) suspend les effets de la décision de la Fecafoot déchue.

Selon l’ancien lion indomptable, ils sont au total 42 clubs inexistants et inéligibles parmi les clubs des championnats départementaux 2020 – 2021 supposés prendre part au processus électoral. Le quart-de-finaliste de la coupe du monde 90 a saisi la commission électorale de la Fecafoot pour dénoncer cet acte peu catholique sur la liste non datée et publiée par ladite instance.

Grande a été la surprise de l’ex-joueur du Canon sportif de Yaoundé d’être débouté à la commission électorale en ces termes « le dit par contre non justifié ». Courroucé, le candidat va saisir la  CCA du CNOSC, qui a statué hier 26 août, en suspendant les effets de la décision de la Fecafoot déchue qui projetait d’organiser les élections.

Pour la CCA, les élections à la Fecafoot ne doivent pas exister du fait de moult irrégularités qui entachent le processus.  C’est clair que la bataille juridictionnelle est loin d’être terminée. Qu’est-ce qui faut faire pour atteindre ce feu ?

Ayouba Nsangou