Candidat à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF), le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), s’est totalement opposé à une division du foot africain en zones géographiques et linguistiques.
Me Augustin Senghor a soutenu que « le football africain n’a pas besoin de cette balkanisation en zones géographiques et linguistiques, nous avons besoin de doter la CAF du meilleur président possible ». Pour lui, il n’y a « pas d’enjeu linguistique » même si l’anglais reste la première langue au sein de l’instance dirigeante.
« On se doit de refuser la balkanisation sportive de l’Afrique. Ce futur président doit refuser l’émiettement et la division sportive, linguistique et géographique », a expliqué Augustin Senghor au sujet d’un émiettement des voix au profit du Sud-africain et anglophone, Patrice Motsepe, le président des Mamelodi Sundowns que prétendent certains.
« Mais au vu de mon parcours, je présente le meilleur profil », a-t-il dit confirmant des discussions avec l’ancien président de la Fédération ivoirienne de football, Jacques Anouma, autour de l’idée d’une candidature unique ouest-africaine. Senghor a par ailleurs fait état des pourparlers pour que les trois candidats ouest-africains, le Sénégalais, l’Ivoirien et le Mauritanien, Ahmed Yahya, puissent se retrouver. »
S’il n’est pas contre que les trois candidats se retrouvent derrière lui, le patron du football sénégalais estime que sa candidature se veut panafricaine. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il appelle au refus de la balkanisation sportive de l’Afrique.
Le candidat saura si sa candidature sera validée par les Commissions compétentes, le 12 janvier avant l’élection prévue en mars 2021.