Hier à Abidjan, à l’occasion de sa première grande conférence de presse depuis l’annonce de sa candidature à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF), l’Ivoirien Jacques Anouma a annoncé vouloir « réformer la gouvernance et la gestion d’une confédération malade ». « Nous ferons en sorte que toutes les décisions soient marquées du sceau de l’éthique et de l’équité », a-t-il également déclaré.
Outre le volet réforme, l’ancien président de la Fédération ivoirienne (FIF) a aussi décliné dans son programme axé sur trois points : le renforcement des capacités des acteurs locaux, le rétablissement des équilibres financiers, et la valorisation des compétences internes à travers la détection de nouveaux talents.
« Je veux m’atteler à un véritable programme de restauration de la CAF : son administration, ses ambitions, avec à sa tête un comité exécutif soudé. Pour cela, la modernité, la responsabilité et la transparence seront les valeurs au cœur de mon action », a par ailleurs assuré Anouma.
A rappeler, Jacques Anouma est en lice avec trois autres candidats pour succéder au Malgache Ahmad Ahmad, suspendu cinq ans par la FIFA en novembre pour détournements de fonds : Patrice Motsepe (Afrique du Sud), Augustin Senghor (Sénégal) et Ahmed Yahya (Mauritanie). L’élection est prévue pour ce 12 mars à Rabat au Maroc.
Sécouna DIENG