Sous l’impulsion de roi, Mohamed VI, le Maroc s’est greffé à la candidature de l’Espagne et le Portugal pour l’organisation de la Coupe du Monde 2030. De l’autre côté, ce n’est plus qu’une question de temps pour que son voisin d’Afrique du Nord, l’Egypte n’officialise son association avec l’Arabie Saoudite et la Grèce. Après celle de 2010, la Coupe du Monde 2030 devrait plonger en situation antagonique deux associations membres de la CAF.
Dans le sillage de l’ouverture de la procédure d’appel à candidature lancée en juin 2022, ce mardi le Maroc a officialisé son désir d’organiser la Coupe du Monde 2030. En raison du format de cette 24è édition et son cahier de charge plus imposant, des nations partageant ce souhait sont obligées de s’associer en vue de candidater à l’organisation de l’événement.
Le Maroc s’allie à l’Espagne et le Portugal
C’est le cas de la candidature 100% sud-américaine impliquant Argentine-Uruguay-Paraguay-Chili rendue officielle depuis quelques semaines. Une autre aussi en lice est plus diversifiée, c’est la candidature réunissant l’Espagne, le Portugal et le voisin d’Afrique le Maroc qui remplace de facto l’Ukraine, initialement sollicitée par le duo européen mais fragilisée par le conflit avec la Russie. Un autre trio de prétendants ne devrait pas tarder à s’inviter à la danse. Ce n’est un secret de polichinelle, l’Arabie Saoudite ne ménage aucun moyen pour bâtir un dossier en béton.
La guerre des confédérations
En commençant par le casting de ses associés. En effet, une candidature asiatico-européano-africaine impliquant l’Etat du Golf, la Grèce et l’Egypte est dans les pipes. Une mixité qui concerne directement trois confédérations (l’AFC (46 associations membres), l’UEFA (55) et la CAF (54)) qui pèsent à elles toutes 159 voix sur les 211 associations membres de la FIFA invitées à exprimer leur suffrage en juin 2024.
Hamiss Mba Amadou