Après une première journée de la 22e édition de la Coupe du Monde, les cinq ambassadeurs du continent noir ne font pas l’unanimité. Du coup, le doute persiste de voir l’une des sélections franchir le premier tour.
Trois défaites et deux matchs nuls, le résultat reste inquiétant pour la survie des sélections africaines. Les Lions de la Teranga du Sénégal ont donné le ton en étant le premier pays africain a essuyé la première défaite face à la Hollande (0-2). Puis le Cameroun a emboîté le pas en tombant face à la Suisse (0-1) et les Black Star du Ghana ont fait pareil contre le Portugal (2-3). Seuls la Tunisie et le Maroc ont pu donner le sourire aux africains en neutralisant chacun son adversaire. Les Aigles du Carthage ont imposé un match nul et vierge au Danemark et les Lions de l’Atlas ont aussi neutralisé la Croatie.
« Les équipes africaines ne respectent pas le jeu collectif, elles s’appuient sur les espoirs individuels surtout le Cameroun. Ensuite j’ai vu le Ghana qui a respecté son projet de jeu mais il n’y avait pas tant de qualité offensive. Franchement je ne crois pas sur l’avenir les équipes africaines » a indiqué l’ancien joueur brésilien, Paulo César, au cours d’une émission sur la chaîne cryptée française.
« Le résultat du premier match vous condamne sur le deuxième match d’avoir une certaine stratégie d’être plus offensive. Alors, on sait que certaines de nos équipes africaines sont capables de jouer offensif ou de proposer quelque chose d’intéressant, d’autres peut-être un peu moins, je pense notamment à la Tunisie qui doit prendre le jeu à son compte. Je suis inquiet parce que j’aurais voulu que les équipes africaines soient mieux positionnées pour pouvoir jouer ce deuxième » a rassuré l’ivoirien Guy Demel.
La deuxième journée de phase de poule débute ce 25 novembre. Le Sénégal ouvrira encore le bal face au pays organisateur le Qatar. Puis Tunisie vs Australie le 26 novembre, Maroc vs Belgique le 27 novembre, Cameroun vs Serbie le 28 novembre et Ghana vs Corée du Sud. Cette deuxième sortie reste très décisive pour ces cinq sélections africaines. Donc elles gagneraient à réajuster leur stratégie pour éviter le scénario du mondial Russe où aucune équipe du berceau de l’humanité n’avait franchi le premier tour.
Ayouba Nsangou