Avant d’entrer dans l’octogone, le pratiquant des Arts Martiaux Mixtes (MMA) est obligé de faire un suivi médical. De l’examen approfondi, aux examens biologiques sans oublier des examens morphologiques, le médecin doit se rassurer de l’intégrité physique du combattant qui, lui vaut un certificat d’aptitude à la compétition si et seulement si, l’athlète a bravé tout ce parcours sanitaire.
Le séminaire organisé hier 25 juin, à l’intention des hommes de média par la Ligue Nationale de MMA du Cameroun, a permis de comprendre les dessus et dessous de l’aspect médical dans la nouvelle discipline sportive qui, a le vent en poupe dans le pays du Champion du Monde de l’UFC, Francis Ngannou et bien d’autres.
« De façon très spécifique avant le combat, les athlètes de MMA bénéficient d’un examen médical approfondi et les examens biologiques en l’occurrence Hépatites B et C, VIH, test de Covid, aussi des examens morphologiques tels que l’OCG, le scanner et le fond d’œil. Toutes ces visites sont faites dans l’optique de pouvoir rassurer l’intégrité physique de l’athlète. Cette intégrité qui lui permet de pouvoir accéder à l’octogone. » a expliqué le médecin de l’équipe nationale du Cameroun, Brice Fokou Towa.
Avant de poursuivre : « Et, après cela le médecin de sport a pour fonction de gérer le traumatisme que peuvent rencontrer les athlètes pendant la phase de jeu et d’apprécier l’intensité de ce traumatisme-là. Lorsque le traumatisme est vraiment sérieux et peut empiéter sur le pronostic vital de l’athlète, il est légion que le médecin du sport puisse stopper le combat parce qu’il préserve l’intégrité vitale de l’athlète.
« Après le combat, le suivi est spécifique sur tous les athlètes pour leur permettre de pouvoir récupérer et être apte pour préparer d’autres combats ou d’autres compétitions à venir. »
A Brice Fokou Towa de conclure : « le MMA n’est pas un sport de rue, c’est un sport assez discipliné ou coordonné où on met un accent très important sur cet aspect qui conditionne l’accès au combat. Si un athlète ne remplit pas les conditions médicales, il ne peut pas avoir un certificat d’aptitude à la compétition. »
Ayouba Nsangou