Tel est l’état d’âme du président de la Fédération Camerounaise de Rugby (Fecarugby) après dix années de suspension par l’instance faîtière continentale de la balle ovale. Ainsi, s’est exprimé l’ancien rugbyman à l’issue de la finale du championnat de la saison 2020 – 2021.
Quel est votre sentiment à l’issue de cette finale du championnat ?
« J’ai un sentiment d’un président satisfait. Nous sommes progressivement en train de terminer notre championnat. Ça n’a pas été facile mais aujourd’hui la satisfaction des joueurs me rend encore heureux et ça me donne les projets pour l’avenir. Pour nous, nous sommes une fédération quasiment en joie parce que la première partie, la finale du championnat est achevée. Le 24 août, ce sera la grande finale de la coupe du Cameroun qui va opposer Addax à Espoir, et une autre finale dame. »
Quelle est la place du rugby camerounais ?
« Le niveau du rugby camerounais est en nette progression parce que nous avons commencé timidement, nous avons reçu déjà l’onction africaine de participer aux compétitions internationales, ce qui a été fait car nous sortons de Ouagadougou où les filles ont fait très bonne sensation, les garçons également. Après 10 ans sans jouer, nous sommes arrivés à Ouagadougou et on a présenté une bonne équipe. On ne pouvait pas forcément faire mieux de la façon dont nous sortons, mais l’apprentissage était bon et nous promettons que les prochaines sorties ne seront plus comme celle qu’on a vécue à Ouaga. Nous sortirons vainqueur étant donné que, nous avons constaté des manquements qui étaient dans notre groupe et nous sommes en train de les mettre en place. »
Quels sont vos Projets à long, court et moyen terme ?
« L’ objectif à long terme est de retrouver le top 8 au niveau africain. A court terme et à moyen terme, c’est de relancer le rugby sur l’étendue du territoire et mettant l’accent sur le rugby féminin, qui est porteur. Pour nous, c’est un rugby qui peut facilement nous apporter au mondial que les hommes. Donc nous avons décidé de mettre l’accent pour développer davantage le rugby féminin et amenant beaucoup de compétitions au niveau du rugby féminin et bien évidemment préparé la relève. Vous voyez que tous ces joueurs qui jouent aujourd’hui, sont déjà vieux. Donc nous préparons la relève, nous nous attelons rapidement à ce que cela soit fait pour que sur le plan international qu’on n’est pas de lacunes. »
« Le rugby est en train de renaître, nous sommes en train de faire ce qu’il faut pour cela et vous-même vous n’avez qu’à voir le comportement et l’ambiance qui règne ici au stade Mateco pour comprendre que les enfants avaient envie de retrouver les stades et pour nous dirigeants, ça ne peut que nous galvaniser et nous mettre davantage au travail pour que ce rugby retrouve la place qu’il mérite dans les gérons du rugby africain et mondial. »
Ayouba Nsangou