Une mauvaise nouvelle pour la Guinée ! Suite au litige opposant le club français, Quevilly Rouen Métropole (QMR), au joueur Yakhouba Gnagna Barry et Horoya AC de Conakry (HAC), la chambre de résolution de la FIFA, a infligé de lourdes sanctions à la partie guinéenne. A cause d’une rupture de contrat, le joueur du Syli national est suspendu de matchs officiels pendant 4 mois. Durant cette période, il ne pourra pas être utilisé ni par son club ni par l’équipe nationale locale ou senior.
Les véritables raisons ? En juin 2021, en tant que joueur de Santoba FC, prêté à Horoya AC de Conakry, Gnagna Barry avait signé un accord de principe avec le club français évoluant en ligue 2 française. Mais au lieu de rejoindre son nouveau club à Rouen en France, le joueur formé au stade africain dans la banlieue de Conakry décide de s’engager officiellement avec le champion de Guinée pour plusieurs saisons. Malgré la mise en garde de QMR, le club de Matam fait la sourde oreille et retient le buteur dans son effectif. Ainsi l’équipe française dépose une plainte à la FIFA.
Plus d’un an après le début de cette affaire, la chambre de résolution de la FIFA a rendu son verdict cette semaine en donnant gain de cause au club français tout en obligeant la partie guinéenne à payer des indemnités.
Dans le document de la FIFA, il est indiqué ceci : Le joueur et le HAC doivent payer 96.250 euros à Quevilly d’ici 45 jours. À cela s’ajoute une majoration de 5% à compter du 15 Novembre jusqu’à payement totale de ladite somme. À compter de maintenant GNAGNA BARRY est suspendu pour 4 mois du football. Le HAC est interdit de recrutement pendant 2 saisons (nationale et internationale).
Néanmoins, les guinéens ont 21 jours pour faire à appel de ladite décision qui tombe au moment où le champion de Guinée dispute la ligue des champions CAF, en attendant le démarrage du championnat local.
Dans un courrier adressé à la fédération guinéenne de football, la FIFA demande à l’instance du football guinéen de veiller à l’application des sanctions de la chambre de résolution.
Affaire à suivre !
Ibrahima Bah