Telle est la phrase de réconfort du porte-étendard du Cameroun.  C’était à l’issue de sa défaite lors de la finale de bronze en lutte libre chez les 53Kg face à la mongole Bat Ochir sur le score de (4-14). La page du Cameroun s’est donc définitivement tournée ce 6 août au royaume nippon après cette énième et dernière défaite, sans aucun métal.

Josèphe Essombe Tiako n’a pas pu sauver le bateau de la Team Cameroun en plein chavirement. Le seul espoir de médaille olympique du Cameroun a trouvé plus fort qu’elle à la finale de repêchage.

« Je voulais trop bien faire, j’étais trop prudente et ça s’est clair qu’elle a dû étudier mes combats. Quand elle a commencé à faire le croisillon, elle a très bien pris parce que j’ai essayé de débloquer tardivement et j’ai ressenti que mon ligament s’est étiré, parce que la technique le plus souvent nous déchire les ligaments. Donc, il fallait faire attention entre vouloir se défendre et se protéger, j’étais un peu départagé. » explique l’athlète.

Agée de 33 ans, la vice-championne d’Afrique espère faire mieux aux JO 2024, mais avant cela elle se réconforte. « Je ne dirai pas que c’est la pire journée de ma vie, parce que déjà fait cinquième olympique, ce n’est pas donné. Je ne suis pas arrivée aux JO avec une invitation, je me suis qualifiée durement. C’est vrai je suis déçue parce qu’à la fin d’une compétition c’est être au podium(…). Je souhaite encore travailler durement plus qu’avant. Je compte bien me relever, je suis une lionne. »

La team Cameroun est revenue comme elle était partie au Japon. Ils étaient au total 12 athlètes représentant cinq disciplines, qui sont rentrés bredouille. Ce fût aussi le cas en 2016 à Rio au Brésil. Quelle leçon doit-on tirer de cette enième expédition foireuse  ?

Ayouba Nsangou