Malgré les nombreux désistements et les préparatifs approximatifs des athlètes du terroir, le gouvernement Congolais tente de rassurer l’opinion quant à la sécurité mise en place pendant les Jeux de la Francophonie (du 28 juillet au 6 août à Kinshasa).
Après le retrait de la délégation québécoise, celle de Wallonie-Bruxelle a été réduite et même son de cloche pour la France. Cette dernière ne prend pas part à deux disciplines en l’occurrence l’athlétisme et le cyclisme. La Fédération Française de Cyclisme s’est appuyée sur la sécurité approximative en RDC pour se retirer.
Face à cette situation, le gouvernement par son porte-parole le Ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya a tenté de stopper la rumeur. « A l’exemple du Président de la République lui-même, il y a quelques jours, le Premier ministre a circulé pour faire le point de l’évolution des travaux d’infrastructures » a-t-il avancé.
A lui de poursuivre, « Évidemment, nous avons suivi le désistement du Québec et de la Wallonie, qui annonçait la limitation de sa participation aux seules activités culturelles. C’est un sujet sur lequel on va continuer les discussions. Des précautions ont été prises, notamment pour la piste d’athlétisme, en fonction des exigences de certaines fédérations. On ne peut pas comprendre que les pays ne viennent pas. Il y aura des conséquences au moment venu ».
« Des dispositions notamment sécuritaires sont prises. Il y a des rumeurs qui tendent à faire croire que Kinshasa n’est pas une ville sécurisée pour abriter les jeux. C’est totalement faux. Des plans de sécurité ont été faits. Des dispositions ont été prises, notamment avec des ambulances spécifiques pour la prise en charge sanitaire des athlètes » a-t-il précisé.
Selon le site mediacongo.net, l’absence de moyens financiers pourraient rendre difficile la préparation des athlètes et des artistes congolais.
Ayouba Nsangou