Après la mise à l’écart de Victoire Nama Atangana et Sherilyn Bashorun par la Fédération Internationale de Volley-Ball (FIVB) sous prétexte qu’elles sont de nationalité française, la tanière souffre d’une carence de joueuses inexpérimentées. En le relevant, le sélectionneur camerounais tente tout au moins de galvaniser ses pouliches.
Bientôt en Croatie pour le Volleyball Challenger Cup prévu du 28 au 31 juillet, puis aux Jeux Islamiques à Konya en Turquie du 9 au 18 août prochain et enfin du championnat du monde co-organisé par le Pays-Bas et la Pologne du 23 septembre au 15 octobre, la sélection camerounaise devra participer avec des joueuses qui découvrent pour la première fois la haute compétition.
« L’expérience ça ne s’acquiert pas en un jour. Donc il faut leur laisser le temps. Comme toutes les compétitions, on y va pour gagner mais le niveau est beaucoup plus élevé. On a beaucoup de jeunes joueuses, on ne sait pas comment elles vont se comporter. On essaye de les mettre dans les meilleures dispositions. Certaines ce sera leur première compétition elles n’ont même pas joué les compétitions ne serait-ce que des clubs au plan africain mais ça ce n’est pas un souci, il faut bien commencer. » indique le coach.
Arrivé à la tête de cette sélection senior féminine en 2014, le patron du banc de touche camerounais avait en sa possession une équipe avec moins de potentielle que celle-ci. Ainsi, la stratégie reste la même. « Le travail est le même. Il faut faire progresser les jeunes joueuses, essayer d’avoir un groupe qui doit être compétitif avec très peu d’expérience. Et ça tombe très bien, ce sont de très bons tournois qui nous attendent. On ne part pas gagner le championnat du monde, on forme les jeunes pour qu’elles puissent répondre aux futurs qui nous attendent. Et, c’est bien parti les enfants travaillent très bien malgré les difficultés, ça progresse énormément. Elles sont très volontaires. »
Ayouba Nsangou