Le Secrétaire Général de la Fédération Nigériane de Football, Dr Mohammed Sanusi s’est exprimé devant la presse locale et internationale pour démonter les informations mensongères qui se sont propagées à la suite des incidents qui ont eu lieu à la fin du match Nigéria vs Ghana du 25 mars dernier.
Révoltés par l’élimination des Super Eagles qui n’ont pu faire mieux qu’un nul décevant et fatal face aux Black Stars du Ghana (1-1), des supporters nigérians ont fait irruption sur l’air de jeu et vandalisé le stade qui accueillait cette rencontre de barrages de Coupe du Monde. Les faits qui se sont déroulés dans la soirée du 25 mars dernier, ont faits couler beaucoup d’encre. L’info selon laquelle le stade construit dans la capitale nigériane aurait été suspendu par la FIFA s’est répandu comme une trainée de poudre. A tel point que la Fédération Nigériane de Football (NFF) a été obligée de démentir ce qui est apparemment un fake news. « Nous sommes alarmés par l’afflux de rapports incorrects, autrement connus sous le nom de fausses nouvelles, principalement dans les médias sociaux. Il n’y a aucune vérité dans les rapports selon lesquels le stade national Moshood Abiola d’Abuja a été interdit pour une durée quelconque par la FIFA. C’est une concoction par certaines personnes à l’imagination fertile. La NFF n’a reçu aucune communication de ce type de la part de la FIFA ou de la CAF« , a assuré le secrétaire générale de cette entité sportive, le Dr Mohammed Sanusi au cours d’une conférence de presse. Les dégâts dans le stade occasionnés par ces fans déchainés devant une police dépassée et prise au dépourvu ont notamment couté la vie à un officiel de la FIFA, plusieurs dizaines de blessés ont été enregistrés. Aussi, les deux bancs de touche abimés, des sièges cassés, les poteaux de corners déplantés, etc. au milieu de tout ce bazar les équipements de l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR) auraient été emportés. cette information a aussi été réfutée par la fédé nigériane, qui avec un peu d’ironie. « Il y a également eu un rapport bizarre selon lequel l’équipement d’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR) qui avait été installé pour le match avait été volé. Nous avons d’abord pensé qu’il s’agissait d’un poisson d’avril, mais il est alarmant que certains médias le prennent au sérieux. Rien de tel ne s’est produit. L’équipement VAR reste intact et a été retourné au bureau de la FIFA à Zurich, en Suisse, par Sebastian Runge, responsable de la technologie de la FIFA. », a ajouté le SG.
Une mise au point on ne peut plus clair.
Hamiss Mba Amadou