Geoffrey Kondogbia, Paul Georges Ntep, Bouna Sarr, Andy Delort, Houssem Aouar… la liste pourrait s’allonger sur des pages et des pages qu’elle ne serait toujours pas exhaustive. Explosant dans le haut niveau dès leur jeune âge, la grande majorité des joueurs possédant la double nationalité, voire plusieurs, a cette inclination pour la sélection nationale la plus bankable.
🚨🎙️ | Houssem Aouar :
« L’Algérie représente quelque chose de très fort pour moi. J’ai regretté d’avoir été en équipe de France ». pic.twitter.com/AYvoakjXKg
— La Vague Verte ⭐️🇩🇿⭐️ (@la_vagueverte) March 16, 2023
L’explication la plus souvent servie ostensiblement par les principaux concernés ramène à l’ancrage culturel. Pourtant, dans les faits et les observateurs avisés le soulignent régulièrement, la vraie raison réside dans un choix mais aussi un projet de carrière qui ouvre à cette catégorie de joueurs des horizons plus élargis. Ces espoirs déchus du vieux continent qui jadis faisaient l’objet de cours assidues de la part des fédérations nationales de leur pays d’origine, les repoussaient sous le prétexte de s’accorder un temps de réflexion alors qu’en réalités ces binationaux lorgnaient les grandes sélections sportivement et dans l’organisation plus huppées que celles qui les courtisaient, arrivent de façon plus ou moins éhontée à faire volteface, à un moment où leur carrière chancelle…
N’en demeure pas moins que loin de nourrir de la rancune, dépassionées, certaines fédérations nationales et leurs sélectionneurs se frottent les mains en percevant là une occasion en or d’enrôler un renfort de qualité. Déjà que même des grandes nations de football se sont elles aussi vues reléguées comme choix secondaire, le cas le plus parlant et récent concerne l’Espagne. Le défenseur de Manchester City, Aymeric Laporte, barré par la rude concurrence qui prévaut depuis des années en Equipe de France (1 cape) a finalement choisi de rejoindre la Roja où lui était réservée bien au chaud une place de taulier dans le Onze titulaire.
Hamiss Mba Amadou