Alors qu’il a présidé ce lundi la première réunion de la Commission centrale d’organisation du match Cameroun-Kenya, Samuel Eto’o ne sera pas – sauf retournement de situation – dans les travées du stade Japoma le 11 octobre prochain pour assister à cette rencontre comptant pour la 3è journée des éliminatoires de la CAN 2025.
Et pour cause, la FIFA a annoncé dans un communiqué rendu public ce lundi la suspension du Président de la Fédération camerounaise de football pour six mois durant lesquels il devra se tenir à l’écart des sélections nationales masculines et féminines du Cameroun. Il est reproché au quarantenaire d’avoir enfreint les articles 13 (Comportement offensant et violation des principes de fair-play) 14 (Incorrection de joueurs et officiels) du code disciplinaire de la FIFA pour des faits survenus en marge du huitième de finale de la Coupe du monde féminine des moins de 20 ans en Colombie opposant le Cameroun au Brésil le 11 septembre 2024.
Ce genre de suspension pour une personnalité influente de la trempe de Samuel Eto’o peut avoir des répercussions multiples et variées. Outre l’incapacité d’Eto’o à pouvoir être présent pour soutenir et motiver ses poulains en amont des échéances importantes (un exercice qu’il affectionne tant), on relève pas mal d’impact négatifs qui gravitent autour de cette sanction. La couverture médiatique tout autour par exemple pourrait engendrer une mauvaise publicité pour la fédération camerounaise de football et son patron. Ce qui affecterait leur crédibilité et les mettrait dans une position délicate vis-à-vis de leurs sponsors notamment. Aussi, cette sanction disciplinaire devrait de façon insidieuse relancer le débat autour de l’éligibilité de Samuel Eto’o en vue d’une éventuelle candidature à sa succession à la tête de la FECAFOOT en 2025.
Hamiss Mba Amadou