Plus de procédures pendantes par devant la Chambre de Conciliation et d’Arbitrage (CCA) encore moins au Tribunal Arbitral de Sport (TAS) de Lausanne, telle est l’une des résolutions phares prises à l’issue de la concertation entre le Président de la Fédération camerounaise de Football et les membres de l’Assemblée Générale de la Fecafoot de 2009.
Ce jeudi 24 février est un jour historique pour le football camerounais. L’assise inespérée par certains a finalement eu lieu. 44 sur 76 délégués ont répondu présents. La région du Sud a été largement représentée avec un pourcentage de 100%. Il était question d’examiner et de trouver les solutions aux problèmes que rencontre le football camerounais.
Depuis une décennie, les bagarres sur les prétoires ont freiné l’ambiance footballistique, le calme revient enfin d’après les recommandations, «
- les membres de l’Assemblée Générale de 2009 ont décidé d’accompagner le président Samuel Eto’o Fils dans sa pratique d’apaisement, de réconciliation et de réforme du football camerounais
- les membres de l’AG de 2009 ont décidé de se désister de toutes les procédures pendantes par devant les juridictions nationales et internationales
- le président de la Fecafoot s’engage à consulter les commissions juridictionnelles sur les cas de suspension de certains membres de l’AG 2009 issues des différentes crises électorales » précise le communiqué final.
A l’ouverture de ladite assiste, Samuel Eto’o a laissé entendre que « Nous nous sommes trop battus. Nous avons donné un spectacle qui n’est pas à la hauteur de l’histoire que nous avons écrit. Et, l’opportunité s’offre à nous alors je vous prie chers parents. Aujourd’hui peut-être pour quelques jours encore j’aurai la possibilité de signer ce que vous allez me dire, c’est ce que je vais faire. Il faut qu’on sorte d’ici et donne l’opportunité à notre jeunesse de jouer sereinement. »
A lui de conclure : « Le devoir nous appelle chers parents mettons la paix dans notre famille et montrons aux camerounais que le football est notre bien le plus précieux. C’est la seule chose qui nous met d’accord mais nous savons aussi que c’est la seule chose qui peut créer une bagarre que personne ne peut stopper. »
Ayouba Nsangou