Après un test covid-19 biaisé, puis bagarre avant, pendant et après le match, la sélection camerounaise est par la suite séquestrée dans un hôtel de la place depuis deux jours par des soi-disant civils.
Le film horrible préparé par les tanzaniens est loin d’être terminé. Le match retour disputé le 5 juin dernier pour le compte des éliminatoires du mondial Inde U17 a été contraire aux règles prônées par la FIFA et la CAF.
Avant le match, la délégation tanzanienne a initié un faux test pour débarquer certaines joueuses. « Nous avons présenté une liste de 20 joueuses, on en a recalé six en matinée à l’hôtel. Et les six étaient par stratégie parce que c’était des nouvelles dans la liste qui devraient prendre part au match qui n’ont pas joué le match aller. On a recalé ses six techniquement parce qu’ils ont regardé l’ancienne feuille de match, ils ont validé les noms de celles qui avaient fait le match aller à Yaoundé qu’on avait perdu, les nouvelles qui n’avaient pas et qu’on a amenées pour pouvoir jouer, on a recalé les six. » explique le coach Stéphane Ndzana Ngono depuis la Tanzanie.
A lui de poursuivre, « Ce qui fait qu’on est allé au stade avec 14 joueuses parmi ses joueuses, il y’a trois gardiennes et une gardienne on l’a transformé en joueur de champ. Voilà les conditions sur lesquelles on nous a mis pour pouvoir faire le match retour en Tanzanie. »
Cerise sur le gâteau, une multitude d’agressions a gagné le lieu avant, pendant et après le match. « Avant le match, on nous a fouettés (…) Pendant le match, il y’a eu une bagarre générale à la fin, nous avons été agressés. Nous avons les membres de la délégation qui ont des chevilles tordues et autres » s’est-il indigné.
Ayouba Nsangou