Le Maroc, la Zambie, l’Afrique du Sud, le Nigéria conjointement avec le Bénin, et l’Algérie rivalisent pour la récupération de l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, qui a récemment été retirée à la Guinée. Selon le Secrétaire Général de la Confédération Africaine de Football, Veron Mosengo, le CHAN qui va s’ouvrir ce week-end en Algérie est un atout de poids en faveur du pays qui va sans doute peser sur la balance au moment des délibérations

L’Algérie est prévenue, il faudra sortir le grand jeu en matière d’organisation du Championnat d’Afrique des Nations (14 janvier au 04 février) qui va se dérouler sur ses terres. Autrement dit, cette mini Coupe d’Afrique des Nations (compétition réservée au internationaux évoluant dans leur championnat local) servira de test grandeur nature au pays de Rabah Madjer afin d’envoyer un signal aux décideurs de la CAF. « C’est le Comité exécutif qui décidera quel pays abritera la CAN-2025. Le CHAN pourrait constituer un bon point pour l’Algérie, d’autant que les infrastructures footballistiques et hôtelières sont de très haut niveau, c’est très bien. Au risque de me répéter, c’est le COMEX qui prendra sa décision finale sur la base de critères bien établis « , a dit le SG de l’instance panafricaine hier lundi à Alger dans le cadre de l’ultime visite d’inspection des sites hôtes. Pour accueillir sa compétition, l’Algérie s’est dotée de stades flambants neufs, et en a entièrement rénové d’autres dans les villes d’Alger, Oran, Annaba et Constantine, pour ne parler que des sites hôtes de ce 7è CHAN. 

Le pays a également adressé un clin d’œil au panafricanisme en renommant l’un de ses principaux stades, celui de Baraki à Alger au nom de l’icône africaine Nelson Mandela. Face à ce beau geste, la CAF n’est pas restée insensible. « La décision de l’Algérie de baptiser le stade de Baraki au nom de Nelson Mandela est une bonne marque de reconnaissance pour ce leader africain. L’Algérie a démontré son attachement à l’Afrique et sa solidarité avec les peuples africains « , a encensé Veron Mosengo. 

Un tant soit peu égratigné par des perspectives de boycott (Maroc, Cameroun et Ouganda), tout semble finalement rentré sur de bons rails pour le CHAN Algérien. De bon augure plus de cinq mois après l’organisation avec panache des 19è Jeux Méditerranéens à Oran. 

Hamiss Mba Amadou