Rendues au deuxième match d’évaluation, les lionnes indomptables ont été scindées en deux pour affronter deux clubs différents. La première s’est imposée face à Abeille (24-22) et la seconde est tombée contre Titans de Douala (25-26) au stade d’Akono, le 15 avril dernier. Malgré le retard de la préparation, Alfred Bisso, sélectionneur national se réjouit de l’évolution du stage après la première mise au vert.
Il y a une grande progression
« Ce deuxième match nous a permis de voir véritablement les filles à l’œuvre un peu plus difficile que la fois dernière. Ça nous a aussi permis de voir les réglages qu’on a pu apporter dans le jeu et qui nous ont permis de voir certainement que les filles ont assimilé un certain nombre de choses sur le plan tactico-technique et surtout sur le plan de la récupération de balle lorsqu’il y a une perte de balle de l’adversaire, ça a beaucoup évolué. Nous allons corriger ces erreurs parce qu’il y a un souci maintenant de rendre en jeu. » a expliqué le patron du banc de touche.
« Nous étions au top, on avance par rapport au dernier match. » a affirmé la 3e ligne de l’équipe nationale, Alvine Mache Kuikam. Au coach de renchérir, « Nous sommes satisfaits. Il y a une grande progression par rapport aux jeux qu’on a mis en place et nous pensons que si nous continuons sur cette lancée beaucoup de choses vont se passer parce qu’il y a encore des volets du jeu qu’on n’a pas encore travaillé et nous pensons quand on va conclure tous ces volets du jeu (…) ces filles vont nous montrer une très belle image. »
Nous allons là-bas pour imposer notre jeu
Après ce deuxième galop d’essai, les lionnes ont observé un repos de deux jours depuis dimanche. La reprise de la deuxième phase de préparation est fixée pour demain 18 avril à Akono. Sur 42 joueuses présélectionnées, 6 vont être recalées et 36 continuerons le stage afin d’avoir la liste de 28 sélectionnées.
Prévue du 18 au 29 mai prochain, l’objectif de la CAN est claire celui de remporter face au pays hôte, l’Afrique du Sud et le Kenya. « Nous allons là-bas pour imposer notre jeu et pour gagner. Nous ne voulons pas jouer les figurants (…) » a conclu Alfred Bisso.
Ayouba Nsangou