Le Cameroun, cité comme l’un des favoris de cette compétition n’arrive à avancé un pied après l’autre et squatte à la 3è place du groupe B avec deux points issus de matchs nuls face à la Zambie et le Togo. Le sélectionneur des Lionnes Gabriel Zabo est sous le feu des critiques avant le match de tous les dangers face à la Tunisie.
Dans le sillage de leurs matchs amicaux face au Sénégal (2-2, victoire 1-0) et la France (défaite 0-4), les Lionnes Indomptables enchaînent les contre performances depuis le début de la CAN 2022. Le jeu poussif déployé par les éléments de Gabriel Zabo est symptomatique du ronronnement de cette équipe qui n’a pu faire mieux que deux matchs nuls face à des adversaires à sa portée à l’instar de la Zambie (0-0, 1ère journée) et le Togo (1-1, journée suivante). « Nous avons tout mis pour gagner ce match mais nous ne l’avons pas fait. On concède un but sur une action sans danger, c’est une déception », a commenté le sélectionneur camerounais hier soir au sortir du match face aux Eperviers dames.
Face à ce bilan décevant (2 points sur 6 possible et la troisième place), les critiques s’abattent en premier lieu sur le chef d’orchestre des reines de la forêt, qui n’est autre que le sélectionneur Gabriel Zabo. Son body language (la mine déconfite, l’air résigné) et ses choix tactiques (une animation tirée par les cheveux, des remplacements stériles, des réajustements tactiques bénins, etc), agacent les supporters et observateurs de cette sélection, nostalgiques de l’époque où cette équipe flambait sous les ordres de Carl Enow Ngatchou. Néanmoins, si l’ancien entraîneur de Coton Sport de Garoua compte faire retourner leur veste à ces derniers, le chemin sera long (voir périlleux) et cela passe par cette “finale” face à la Tunisie. Pour emprunter les mots du capitaine Aboudi Onguene qui affirmait que le Cameroun est au Maroc pour disputer « Sept finales.» Zabo sait qu’il est attendu au tournant. Il sait qu’il est en « danger. » Vendredi ses pouliches ne manqueront pas de motivation à l’aune de l’enjeu pour lui offrir son premier match référence tant attendu face aux Reines du Carthage. « On s’est peut être vu trop beau contre le Togo mais il faudrait qu’on se voit plus laid contre la Tunisie pour pouvoir gagner », a prévenu le sélectionneur Camerounais.
Hamiss Mba Amadou