C’est un secret de polichinelle : l’idée de faire jouer la rencontre amicale entre le Cameroun et le Sénégal le 16 octobre prochain en France précisément dans la ville de Lens suscite de l’indignation chez de nombreux observateurs. Lesquels regrettant que cette affiche de gala n’élise pas pour théâtre l’un des stades que dispose le Cameroun ou le Sénégal. Officiellement, le président de la Fédération Sénégalaise de Football, Augustin Senghor, a défendu qu’il s’agissait de contraintes logistiques qui ont poussé la FSF et la FECAFOOT a faire jouer ce match en France à une date avancée. Le Sénégal allant jusqu’à sacrifier son rendez-vous contre le Mali qui devait avoir lieu quatre jours plutôt. Or d’autres raisons y sont mêlées. C’est le lieu de préciser que cette rencontre amicale a été sollicitée par la Fédération Camerounaise de Football.
D’après notre enquête, la partie amicale que va livrer le Cameroun contre la Russie quatre jours avant à Moscou est la cause principale pour laquelle Cameroun-Sénégal a été programmé en France. Conformément aux recommandations de la FIFA régissant les matchs internationaux, la distance maximale autorisée qui sépare deux endroits où une équipe livre ses matchs amicaux lors d’une fenetre internationale doit être de 3h à vol d’avion. Après la Russie, le participant à la CAN 2024 va rallier Lens, à quelques 3h de la capitale Moscou. Sous le clou des sanctions sportives (sous le giron de la FIFA, l’UEFA, le CIO, etc), c’est une Sbornaya ostracisée qui va s’étalonner aux Lions Indomptables. Bien évidemment contre un joli cachet qui va renflouer les caisses de la FECAFOOT, en bien pâle santé.
Hamiss Mba Amadou