Telle est la déclaration forte du sociétaire du club champions sport (en rouge) après avoir battu en finale Pella Bobgah de l’UIC (en bleu) dans la catégorie de moins de 88 kg de sambo combat messieurs. C’était lors du Grand Prix Jean Paul Mbouelle couplé à la toute première ouverture de la saison sportive de la Fédération camerounaise de sambo, le 2 mars dernier à Yaoundé.
« J’avais en face un lutteur. Il était grand de taille et il jouait sur ses allonges et il était passif. J’ai vu une sorte de peur en lui et j’ai essayé de le dominer par un look it et j’ai pris le dessus sur lui. » a expliqué Jordan Fogno à l’issue de sa victoire en finale. Au médaillé d’or d’indiquer, « Je me suis en sortir face à tous mes adversaires pas parce que je suis fort. J’ai eu en face des adversaires coriaces mais il fallait suivre les consignes du coach afin de parvenir à la victoire. » Pour le perdant Pella Bobgah, « la finale a été difficile car on a étudié les techniques de combat. Donc finalement, je ne savais pas quoi faire. » Le sociétaire Champion sport espère être retenu pour le championnat d’Afrique au Caire en Egypte en juin 2024.
Le sambo sportif était aussi l’honneur. Plus d’une centaine d’athlètes (dames et messieurs) répartis en 12 clubs et en plusieurs catégories ont répondu présent à cette compétition historique.
Les perspectives de la Fecasambo
Passé de la ligue nationale de sambo à fédération camerounaise de sambo, il y a de cela moins de 365 jours. L’instance faîtière locale entend « vulgariser le sambo sur l’étendue du territoire national et international et améliorer les performances sportives au niveau national et international » a souligné le président de ladite fédération, François Mbassi. Le premier challenge qui s’annonce pour le moment est les Jeux Africains du Ghana 2024. Les sambistes camerounais y vont « en compétition démonstration, ça veut dire nous faisons les véritablement mais les médailles ne comptent pas parce que nous venons d’accéder à la dimension olympique. »
Ayouba Nsangou