Construit sur une superficie de 750m² et divisé en trois parties d’un montant de plus de 51 millions, le gymnase a été inauguré, ce 9 septembre dans la ville de Soa, en présence du Ministre des Sports et de l’Education Physique Pr Narcisse Mouelle Kombi, l’Ambassadeur du Japon au Cameroun Osawa Tsutomu et le président de la Fédération Camerounaise de Judo (Fecajudo), Alain Kingue.
Désormais, les judokas pourront s’entrainer et faire des compétitions dans ce dojo, qui dispose selon le maître d’ouvrage d’un espace réservé au sport d’une superficie de 335m² ; d’un espace de gradins de 85 m² x2 ; au rez-de-chaussée avec un espace de commodité les vestiaires homme et femme, les toilettes, un local technique, une infirmerie et à l’étage un bloc administratif avec les bureaux, salle de conférence, bureau d’archive et un petit restaurant.
Aujourd’hui, les travaux sont estimés à 80% car, « Nous tenons également à vous informer que les abords de ce dojo national feront l’objet des travaux d’embellissement et d’assainissement dans les prochains mois. Les responsables du Ministère du Développement Urbain et de l’Habitat (Minduh) ont déjà effectué deux descentes sur le terrain et procéder au levée topographique d’usage préalable aux travaux de voirie et réseaux divers. » explique le président de la Fecajudo.
Fruit d’une coopération nippo-camerounaise
Dans le cadre de la promotion de la pratique du judo en terre camerounaise, « le gouvernement du Japon a décidé de financer ce projet historique pour non seulement pratiquer le judo mais aussi organiser les compétitions nationales » avait martelé l’Ambassadeur en mars 2021 à l’issue de la signature de l’accord entre l’Ambassade du Japon au Cameroun et la Fecajudo pour la construction du gymnase. Après ce dojo, le diplomate japonais ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. « Nous avisons de doter chaque région de notre pays d’un gymnase haut de gamme à l’image de celui-ci pour lesquels plusieurs dossiers techniques et financiers sont quasiment bouclés, seule la question foncière nous limite grandement. » indique Alain Kingue.
La durée des travaux était de 12 mois. Selon nos sources, le coût total est de 51,550 millions de FCFA. Cette infrastructure permettra de dénicher d’autres athlètes à la trame de Bernadin Tsala Tsala, Hélène Wezeu Domeu, Arrey Sophina et bien d’autres.
Ayouba Nsangou