En conférence de presse hier 29 janvier à Yaoundé, le président sortant de la Fédération Camerounaise de Volleyball compte sur les instances continentale et mondiale pour se maintenir à la tête de la Fecavolley et ainsi briguer un nouveau mandat de deux ans.
Au lendemain de l’assemblée générale élective de la Fecavolley organisée par les 2/3 de membres statutaires de l’AG de 2013 qui a vu la victoire du nouveau président Bello Bourdanne sous l’œil vigilant du Ministre des Sports et de l’Education Physique. L’actuel patron du volleyball camerounais et père de la réconciliation est déjà à pied d’œuvre.
Mais son élection n’est pas reconnue par l’ « ancien président ». Du coup, au cours de l’échange avec les hommes de média, le père de la refondation n’a pas voulu s’attarder sur ce qui se passe au sein de l’instance faîtière locale en liaison avec le processus électoral mais l’ancien passeur s’appuie sur les statuts et règlements de la Confédération Africaine de Volleyball (CAVB) et de la Fédération Internationale de Volleyball (FIVB) pour annoncer sa candidature pour le poste de la présidence à la Fecavolley.
Ainsi, « Ce soir (29 janvier…Ndlr), je vous annonce solennellement que le groupe que je dirige qui s’intitule la Refondation va rebriguer le mandat de deux ans. » a lancé Julien Serges Abouem. La feuille de route de l’équipe composée de 11 personnes est de « consolider ce que nous avons fait. De manière très pratique, nous n’avions pas voulu rester dans le superficiel, nous avons un indicateur de base pendant ces deux ans. » a-t-il expliqué.
Pour rappel, la discorde serait née du refus de « l’ancien président » de reconnaître l’assemblée générale de 2013 qui lui avait porté à la tête de la Fecavolley pour qu’il puisse mettre en place un plan stratégique très fructueux de 2013 à 2022. Pour l’heure, le gouvernement camerounais et le Comité National Olympique et Sportif du Cameroun reconnaissent l’ancien volleyeur Bello Bourdanne comme président de la Fédération.
Ayouba Nsangou