Une enquête a été ouverte par la Confédération africaine de football (Caf) sur des allégations de mauvaise conduite au sein du secrétariat de l’institution.

La Caf a indiqué dans un communiqué externe que la violation présumée de ses règles internes de gouvernance et d’audit fera l’objet d’une enquête par un cabinet d’avocats international ou un cabinet international d’audit et de services professionnels.

Un rapport à ce sujet sera ensuite soumis au comité exécutif de la Caf. Le secrétaire général de la Caf, Veron Mosengo-Omba, n’a pas été mentionné dans le communiqué, mais a confirmé sur les réseaux sociaux qu’il faisait l’objet d’une enquête.

« Mes efforts pour redresser et régulariser cette institution, qui a parfois été manquée de respect, sont sabotés par un rapport sorti de nulle part contenant des griefs sans preuves documentées », a-t-il posté sur X mercredi.

« L’enquête indépendante prévue révélera la fausseté et l’origine de ce rapport. » Selon The Guardian, les allégations indiquent que Mosengo-Omba a « empêché » les membres du département de gouvernance, de risque et de conformité d’exercer leurs fonctions.

Le journal anglais a également rapporté qu’il y a des accusations d’un « environnement stressant, contraire à l’éthique et non professionnel » au sein de l’administration de la Caf. Le mois dernier, Mosengo-Omba a déclaré à BBC Sport Africa que la gouvernance de la CAF s’était améliorée depuis l’élection de Patrice Motsepe. « En 2021, la Caf était une entreprise toxique – personne ne lui faisait confiance », a-t-il déclaré.

« Quand Motsepe est arrivé, il a mis le principe de la bonne gouvernance et de l’intégrité à tous les niveaux de l’organisation. Cela donne confiance à nos partenaires. » a-t-il ajouté. Mosengo-Omba a également affirmé que la Caf serait libérée de ses dettes d’ici l’année prochaine, après que lui et Motsepe aient hérité d’un déficit d’environ 40 millions de dollars lors de leur entrée en fonction.

Ayouba Nsangou