Ecartée sur la piste d’athlétisme pour dopage en 2017, Maria Thompson Nde renoue avec sa passion et s’adjuge la première place aux 100 mètres dames, puis elle est en quête d’un nouveau challenge. C’était à l’occasion du premier meeting national tenu ce 12 février et s’achève demain au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé. Cet événement marque l’ouverture de la saison sportive à la Fédération Camerounaise d’Athlétisme (FCAA).
Un ouf de soulagement
« Je suis nigériane et une chose s’est passée en 2017. J’étais écartée de l’athlétisme à cause du dopage. Je suis venue au Cameroun pour travailler car je suis coache en fitness.
Je ne voulais pas commencer ma carrière parce que je suis encore jeune, j’ai juste 21 ans. Mon époux, mon coach et mes amis m’ont encouragé à revenir sur la piste. Je viens juste de débuter les entrainements avec mon coach et je ne sais pas si je pourrai compétir pour le Nigéria parce que actuellement j’ai couru pour une année pour mon pays. » souligne l’athlète.
Depuis 2017, elle n’a plus arpenté les pistes d’athlétismes. Du coup, « C’est formidable. Ça fait quatre ans que je n’ai plus compétir et cette compétition est la première. Je suis très contente et je précise qu’on ne sait pas entrainer pendant trois mois à cause de la CAN. Nous nous sommes entrainés sur du sable et la poussière. Je suis très contente parce que c’est juste le début. »
Pour quel pays ?
Arrivée au Cameroun, il y’a de cela deux ans. La spécialité aux 100 et 200 mètres avec un chrono respectivement de 11.22 et 22.85. De par son boulot qui lui permet de subvenir à ses besoins, la nigériane souhaite reprendre son sport favori. Selon elle, elle espère courir pour le compte d’un autre pays. D’après le règlement de l’instance faîtière internationale de ladite discipline, en cas de changement de naturalisation, il (elle) devra patienter trois ans minimum avant d’évoluer sous ses nouvelles couleurs dans un championnat international. Ayant déjà épuisée ces périodes grâce à sa suspension, Maria est prête pour une nouvelle aventure à condition qu’elle soit favorable.
« Et pour changer de nationalité, tu dois attendre quatre ans pour courir pour le compte d’un autre pays. Actuellement, je suis libre. Je suis en quête d’un pays qui pourra s’intéresser à moi et on pourra s’engager. Je m’entraine au Cameroun et si le comportement est parfait je pourrai courir pour eux mais si c’est négatif, je pourrai compétir pour un autre pays qui viendra. Je suis très engagée et je compte m’entrainer encore pour la prochaine compétition. » indique-t-elle.
Ayouba Nsangou