Marquage en zone à la place du marquage individuel, à 8 contre 6 camerounais, le pressing lâche de Bennacer sur le centreur Fai Collins, de la nervosité… l’analyse du naufrage de la bande à Riyad Marhez dans les ultimes instants du match perdu in-extremis face au Cameroun (1-2), telle que livrée par l’ancien joueur et sélectionneur adjoint de l’Algérie Nourredine Kourichi accable les joueurs algériens. Attribuer la responsabilité de cette déconvenue  algérienne à l’arbitre du match ou au sélectionneur Djamel Belmadi revient à s’engager sur une fausse piste, car sans langue de bois, Nourredine Kourichi explique dans cette interview accordée au journaliste Nabil Djelitt (l’Équipe) parue dans le blog Maghreb FC, que cet échec est à mettre à la charge des joueurs algériens.

« A 10 secondes de la fin, nous étions au Qatar… Tout avait été fait. Ces 10 secondes c’est la faute des joueurs et non des sélectionneurs. Après le but la gestion émotionnelle est une faillite absolue (…) Mis à part peut-être un penalty, ça serait réducteur d’en faire le bouc émissaire de cette défaite. Je vous rappelle que tout était ok à 10 secondes de la fin. Si Toko Ekambi ne marque pas, est-ce qu’on serait là à parler de l’arbitre? L’argument de l’arbitrage n’est pas recevable. On ne peut s’est prendre qu’à nous-mêmes », a lâché le technicien algérien.

Hamiss Mba Amadou