Telle est la déclaration forte de Bouchra Hajij, présidente de la Confédération africaine de volleyball (Cavb) aux journalistes. C’était le 13 octobre dernier au siège de la Fédération camerounaise de volleyball (Fecavolley) à Yaoundé. En visite de travail dans la cité capitale, la patronne du volleyball africain reconnaît Bello Bourdanne, élu depuis 2022 à la tête de l’instance faîtière locale.

« Il y a eu un petit litige entre l’ancien président, qui a fait un excellent travail ici, surtout dans les catégories jeunes, que je voudrais remercier dont l’esprit de reconnaissance est assez important. On a été saisi. Mais, mon Comité, s’est trouvé devant un dilemme. On ne savait pas, même nous qui avons toujours entretenu de bonnes relations avec Julien (Serge Abouem, ndlr). Quand on a reçu différents courriers, on ne savait pas qui est président ou pas. On a saisi les institutions de tutelle, à savoir le ministère des Sports et le Comité national olympique et dont l’affiliation de toutes les Fédérations nationales dépend de la Fivb. La Fédération internationale avait statué que la Fédération actuelle, c’est la Fédération actuelle est celle qui est légitime. On est obligé de travailler avec elle, parce que nous ne sommes pas sur place et nous faisons confiance aux institutions qui nous envoient des papiers et des PV d’assemblée. Et la Fivb a statué que c’est M. Bello, le président actuel », reconnaît Bouchra Hajij, présidente de la Confédération africaine de volleyball.

« J’entends qu’il y a des trucs (des procédures, ndlr) en justice etc…la Cavb ne va jamais être mêlée à la justice. Les décisions de justice sont souveraines. C’est au pays de régler ce conflit interne entre les personnes », souligne-t-elle. Avant de rappeler, « Nous à la Cavb, on travaille avec les organisations et les institutions officielles. D’ailleurs, de par le statut de notre institution, nous devons entretenir de bonnes relations avec les Etats, les gouvernements et les institutions de tutelle ».

Au cours de cet échange avec les hommes de média, la présidente de la Cavb a promis d’accompagner le volleyball camerounais. « Vous pouvez compter sur le soutien de la Cavb en matière de développement, à travers le Projet Environment, en matière d’assistance en matériel spécifique du volleyball et de Beach volleyball, le soutien au niveau du coaching et de transfert de connaissances dans les différentes thématiques à savoir l’informatisation, la digitalisation, la Cavb est là. Il faudrait juste formaliser vos besoins ». Reçue hier en audience par le Ministre des Sports, Pr Narcisse Mouelle Kombi, après le Cameroun, elle s’envolera pour le  Portugal dans l’optique de prendre part au congrès de la Fédération internationale de volleyball (Fivb).

Ayouba Nsangou